Killer 7 en est un bel exemple. Concept de jeu à tendance psychédélique, bien servi par une ambiance entièrement en cell-shading, et une bande-son à la hauteur, ce jeu reste néanmoins très particulier.
Vous n'aurez aucune liberté de mouvement, vous progresserez comme dans un jeu d'aventure à l'ancienne, guidé dans vos pas par un chemin pré-déterminé. On ne peut même pas parler de "niveaux" tellement votre progression sera linéaire.
Le scénario très complexe raconte l'histoire d'un homme "Harman" qui peut se transformer à sa guise en d'autres personnalités qui vous seront toutes utiles pour progresser dans les missions et même ressuciter dans le jeu. Vos ennemis seront des créatures connues sous le nom de "sourires célestes" et vous devrez en finalité tenter de sauver le monde. Je vous simplifie le tableau tellement le scénario noir vous réservera des surprises. Ce jeu m'intriguait quand même pas mal, mais il m'a vite lassé
Ce jeu abstrait ne laissera pas que de bons souvenirs.
Le Cell Shading avait bien mieux servi un jeu comme Auto-Modellista en plus, alors...
NOTE : 5/10
Paradoxalement, ce déplacement sur un rail à embranchements, par définition restrictif au possible, je le trouve très bien pensé en fin de compte ! En revanche, il est assez difficile de rentrer dans l'univers du jeu, qui est assez confus. Je pense que passée la première heure, avec un peu d'acharnement, il doit révéler son potentiel. Mais les énigmes sont si bizarres, il me faudra une soluce je crois !
Une bonne claque pour Capcom. Perso je ne blame pas le public de ne pas avoir accroché car c'est aussi mon cas , même dans le bizarre il y a un juste milieu.
