Pour en finir avec les : " Resident Evil vs Silent Hill
Publié : 22 déc. 2003, 20:13
J'ai décidé de tordre le cou une fois pour toutes à ce sempiternel topic que l'on retrouve de forums en forums.
En effet, j'estime que la disparité de substance entre les deux séries rend ce débat aujourd'hui totalement obsolète.
Une brève retrospective pour commencer: en Juillet 1999, losque sortit le premier « Silent Hill », il n'y avait que deux « Resident Evil ». Eu égard aux innovations qu'apportait le jeu de Konami, on pouvait alors légitimement s'interroger sur l'avenir de ces jeux appelés à devenir des séries, s'amuser à les comparer, voire se demander si l'un n'allait pas prendre le pas sur l'autre.
Qu'en est-il quatre ans plus tard?
D'un coté, Capcom qui a régulièrement alimenté sa saga tout en offrant des jeux « parallèles » comme les gun survivor, finit par nous offrir une série particulièrement étoffée, s'étant renouvellée tout en restant fidèle à l'esprit ( enfin, pour l'instant, parce qu'avec ce que je lis sur l'Outbreak...)
De l'autre, Konami a trop attendu pour sortir le deuxième qui s'est révélé au final un jeu languissant, avec des passages carrément ennuyeux ( le périple dans le labyrinthe ) et où l'armement n'avait pas évolué, au contraire, il s'était restreint!. Certainement conscients de ces défauts, ils ont moins attendu pour le troisième, et l'ont un peu relevé, mais il présente quand-même des faiblesses, comme la fin du niveau dans le métro ( lorsque Heather trouve la dernière porte verrouillée, comment imaginer qu'il faut revenir en arrière, puisqu'on a déjà essayé de la faire descendre sur les rails et qu'on sait pertinemment qu'elle ne peut pas remonter sur les quais? Mais là, elle y parvient...) ou la clé du téléphérique pour l'obtention de laquelle il faut cliquer à plusieurs reprises au même endroit . Voici un illogisme et une effet facile qui empêchent ce jeu d'atteindre le niveau d'excellence des produits de son Capcomesque rival ( et encore je passe sur le trop grand nombre de niveaux dans le noir total ).
Comparons maintenant les caractéristiques qui leur donnent leur identité, et il me semble que ce qui nous paraît charmant chez Capcom (machines à écrire+rubans encreurs, malles, etc...) tourne à l'irritant chez Konami ( parti-pris de 90% des portes fermées ) mais de toutes façons, il est désormais aberrant de vouloir comparer ces deux sagas, vu la différence de leurs nombre et variété d'épisodes.
En effet, j'estime que la disparité de substance entre les deux séries rend ce débat aujourd'hui totalement obsolète.
Une brève retrospective pour commencer: en Juillet 1999, losque sortit le premier « Silent Hill », il n'y avait que deux « Resident Evil ». Eu égard aux innovations qu'apportait le jeu de Konami, on pouvait alors légitimement s'interroger sur l'avenir de ces jeux appelés à devenir des séries, s'amuser à les comparer, voire se demander si l'un n'allait pas prendre le pas sur l'autre.
Qu'en est-il quatre ans plus tard?
D'un coté, Capcom qui a régulièrement alimenté sa saga tout en offrant des jeux « parallèles » comme les gun survivor, finit par nous offrir une série particulièrement étoffée, s'étant renouvellée tout en restant fidèle à l'esprit ( enfin, pour l'instant, parce qu'avec ce que je lis sur l'Outbreak...)
De l'autre, Konami a trop attendu pour sortir le deuxième qui s'est révélé au final un jeu languissant, avec des passages carrément ennuyeux ( le périple dans le labyrinthe ) et où l'armement n'avait pas évolué, au contraire, il s'était restreint!. Certainement conscients de ces défauts, ils ont moins attendu pour le troisième, et l'ont un peu relevé, mais il présente quand-même des faiblesses, comme la fin du niveau dans le métro ( lorsque Heather trouve la dernière porte verrouillée, comment imaginer qu'il faut revenir en arrière, puisqu'on a déjà essayé de la faire descendre sur les rails et qu'on sait pertinemment qu'elle ne peut pas remonter sur les quais? Mais là, elle y parvient...) ou la clé du téléphérique pour l'obtention de laquelle il faut cliquer à plusieurs reprises au même endroit . Voici un illogisme et une effet facile qui empêchent ce jeu d'atteindre le niveau d'excellence des produits de son Capcomesque rival ( et encore je passe sur le trop grand nombre de niveaux dans le noir total ).
Comparons maintenant les caractéristiques qui leur donnent leur identité, et il me semble que ce qui nous paraît charmant chez Capcom (machines à écrire+rubans encreurs, malles, etc...) tourne à l'irritant chez Konami ( parti-pris de 90% des portes fermées ) mais de toutes façons, il est désormais aberrant de vouloir comparer ces deux sagas, vu la différence de leurs nombre et variété d'épisodes.