Je vous livre ici, en tout néophyte que je suis, le mode de transmission du virus Ebola, il me semble qu'il en était question dans le Wesker report, bonne lecture
"La transmission du virus
Si on ne sait pas avec certitude comment le patient a été contaminé, on connaît bien les mécanismes qui permettent au virus de se disséminer au sein d'une communauté humaine. Il s'agit en effet d'un microorganisme hautement contagieux.
Le virus Ebola se transmet par des contacts directs avec les fluides d'une personne infectée (sang, salive, vomissures, sperme, selles et peut-être la sueur). L'Ebola ne se transmet pas par voie aérienne, bien que des postillons de salive puissent transmettre le virus. Toutefois, la souche Reston, qui n'affecte que les singes, se propage par voie aérienne.
Donc, après la contamination accidentelle du premier homme, le virus se transmet ensuite par contact direct et étroit du malade, par l'intermédiaire de son sang et de ses sécrétions, à son entourage et à ses proches lors des soins ou des préparatifs du corps en cas de décès. La contamination a ainsi un caractère familial ou nosocomial marqué.
La transmission par le sperme peut se produire jusqu'à sept semaines après la guérison clinique, comme dans le cas de la fièvre hémorragique de Marbourg. On a également constaté que le virus Ebola pouvait se transmettre lors de la manipulation de chimpanzés malades ou morts porteurs du virus, comme on en a eu récemment la confirmation en Côte d'Ivoire. Des personnels soignants ont été souvent contaminés alors qu'ils s'occupaient de leurs malades. Par ailleurs, la transmission est aussi possible par " négligences " des mesures de sécurité, car dans les hôpitaux d'Afrique, il n'y a souvent que 3 ou 4 seringues pour 300 ou 400 injections. En plus d'être un moyen évident de transmission, l'évolution de la fièvre d'Ebola lorsqu'elle a été contractée par contact avec des seringues ou des aiguilles contaminées est toujours mortelle.
Le virus est transmissible aussi longtemps que le sang et les sécrétions contiennent le virus (il a été isolé 61 jours après le début de la maladie). Des infections secondaires se sont produites chez 5 % des personnes entrées en contact avec les malades au Zaïre et chez 10-15 % de ces personnes au Soudan.
L'épidémie de Reston a confirmé que les filovirus n'étaient pas confinés à l'Afrique car les singes cynomolgus atteints provenaient des Philippines. Par ailleurs, Ebola Reston est la seule souche connue pour être transmissible par l'air, par un simple éternuement comme la grippe et le rhume (études effectuées par le US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID)). Auparavant, les scientifiques pensaient que les Filovirus n'étaient transmissibles que par le sang, l'urine, les vomissements, les fèces, la sueur et tous les autres fluides corporels. Heureusement, Ebola Reston n'est pas pathogène pour l'homme, car si un virus de niveau quatre est capable de se propager par voie aérienne et qu'il est fatal à l'homme, la prévention de la maladie serait pratiquement impossible.
Une grande inquiétude que pose donc ce virus serait qu'une souche pathogène devienne transmissible par voie aérienne. Ebola et le virus de Marburg sont des virus à A.R.N qui sont connus pour effectuer des changements génétiques rapides selon deux mécanismes communs de mutation :
- substitution d'un nucléotide résultant d'un taux d'erreur très élevé lors de la synthèse de l'A.R.N
- recombinaison de l'A.R.N
Pour que ces virus puissent se propager par l'air, le génome (A.R.N) aurait à subir une mutation où sa coque protectrice de protéines, la capside, serait capable de briser la force d'attraction. Le virus devait donc changer de structure pour permettre l'infection à travers les voies respiratoires. Il n'y a pas de mesures exactes qui précisent le taux de mutation chez Ebola mais la probabilité qu'une telle mutation survienne, au point de changer le mode de transmission, est heureusement peu probable.
Comme on a pu le remarquer, dans toutes les épidémies, la dispersion des cas fut finalement très limitée. Seuls quelques villages dans un rayon de 100 km ont été touchés. Soit, des malades partaient dans leur village d'origine pour se faire soigner traditionnellement, soit, des parents venant des villages voisins pour prendre soin des malades, s'y étaient contaminés et avaient déclaré la maladie à leur retour. Aucun de ces foyers secondaires n'a pris d'ampleur.
Les épidémies ont été contenues en grande partie grâce aux mesures des villageois : imposition de la quarantaine des villages atteints (ce qui fait partie de leurs coutumes), interdiction d'aller à l'hôpital car c'est un lieu de haute contagion, suspension de la pratique des soins aux malades et des funérailles et mise à l'écart des malades dans une hutte séparée qui est brûlée après la mort."
EDIT : Je trouve ça assez flippant quand même

comme quoi quand on bosse chez UMBRELLA faut savoir à quoi s'attendre ...